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  • Julien de Mille et une nuances photographie

Pourquoi je fais ce métier...


Quelque soit son métier, il est intéressant, au cours de sa carrière, de se demander pourquoi on a choisit cette profession et les raisons qui nous poussent à l'exercer jours après jours, encore et encore. Certains ont la chance de pratiquer un métier qui les exalte, les passionne et les pousse à toujours donner le meilleur d'eux même. J'en fais partie. Cependant, cela ne se concrétise qu'avec un travail conséquent jours après jours, des remises en question et des idées nouvelles. Chaque métier nécessite des sacrifices et des efforts constants. Pour moi, cela se traduit par un volume de travail élevé. Mais qu'importe, mon métier m'apporte tellement humainement.

Gérer sa propre entreprise, nécessite d'être efficace sur une multitude de tâches. Quel que soit son activité, un entrepreneur est également, commercial, webmaster, comptable, rédacteur, marketeur...etc. La liste des fonctions annexes à l'activité principale est très longue mais également très enrichissante.

Pour ma part, la photographie a toujours été présente dans ma vie, sous différentes formes. Fixer à jamais des instants, les sublimer avec ma vision, mon ressenti et leur donner un sens représentent pour moi les principales richesses de ce métier.

Ce que j'adore par dessus tout dans ma profession, c'est l'aspect humain ; voir les êtres que je photographie ressentir des émotions, "dévorer" l'instant avec leurs proches, du rire, aux larmes parfois, ressentir les réminiscences d'un moment de joie passé, ou au contraire imaginer la suite d'une merveilleuse histoire. Ce patchwork émotionnel est exceptionnel et très communicatif. Je le ressens et le vis la plupart du temps avec mes clients. Cela m'enrichis à chaque reportage mariage ou à chaque séance photo. L'idée de leur permettre de revivre ces moments à l'infini grâce à mes images, me donne un sentiment unique : celui d'avoir, à ma manière, pris part à leur histoire et de leur avoir permis de vivre la magie d'un moment fort, éternisé par les images inoubliables qui en découlent.

C'est pourquoi je ne commence jamais à photographier sans avoir pris le temps de faire connaissance avec mes clients et d'installer un certain "feeling". Cela est essentiel et surtout nécessaire. Tout d'abord pour transformer le reportage en une véritable expérience mais aussi pour la qualité des images qui seront créées.

Mon métier de photographe me permets de donner de la joie à mes clients et de leur offrir une expérience unique, du reportage jusqu'à la livraison de leurs images.

On peut considérer que le métier de photographe est une profession solitaire. Pour ma part je pense tout le contraire. Peu de métiers permettent un tel épanouissement sur le plan humain. Rencontrer, échanger, vivre et partager des moments de joie avec ses clients est plutôt rare.

La maîtrise technique de la photographie constitue une base nécessaire au métier. Il est nécessaire de la compléter avec une approche unique. L'approche représente la façon dont le photographe va interagir avec ses clients lors du shooting. En d'autres termes, cela désigne l'expérience que le client va vivre lors de la capture des images. Pour ma part, j'essaie toujours de "briser" la frontière invisible photographe/client. Cela permet au client de vivre une expérience agréable, loin des "clichés" de la traditionnelle séance photo figée et parfois stressante. Cela me permet d'obtenir des images naturelles qui reflètent une certaine vérité doublée d'une belle authenticité. L'idée est de mettre en exergue la réalité des liens qui unissent les personnes que je photographie. Cette approche est donc un outil au même titre que mes appareils photos.

Parallèlement à " l'approche", le photographe va ensuite utiliser son style afin de magnifier ces instants et de les éterniser à travers ses images en y ajoutant une part de lui même. Cette aspect du métier est également très captivante. Je vous invite à cliquer ici afin de consulter un post consacré au style photographique.

Ce petit billet d'humeur touche à sa fin. Je concluerai avec le titre d'un ouvrage de Jean d'Ormesson auquel je pense avoir trouvé la réponse :

" Et toi mon cœur pourquoi bats-tu ?"

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